DOCTEURS ALAIN & JOHAN HAERRI

MEDECINS DENTISTES SVMD-SSO-SVM

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Douleurs faciales, articulaires, musculaires de la face, céphalées, migraines:

 

 

Les douleurs au niveau de la face peuvent présenter diverses formes, de la douleur diffuse ou précise, sourde ou en coup de poignard, à celle déclenchée par le toucher d'une zone gâchette, leur diagnostic n'est pas toujours aisé.

 

Cette page internet plutôt dédiée aux confrères, aidera le médecin-dentiste dans la recherche du diagnostic, de l'étiologie et du traitement de ces douleurs.

 

Classification:(inspiré de F. Regli et A. Dewarrat)

 

::Algies neurogènes:

- Névralgie du trijumeau

- Névralgie du nerf nasal (syndrome de Charlin)

- du ganglion sphéno palatin(syndrome de sluder)

- Névralgie du glosso-pharyngien

 

::Algies vasculaires:

- Céphalée en grappe (cluster headache)

- Hémicrânie paroxystique chronique

- Céphalée cérébrovasculaire

- Artérite de Horton

 

::Céphalée post-traumatique

 

::Migraine

 

::Algies d'origine ORL, de la cavité buccale, d'origine dentaire:

- Sinusite

- obstruction nasale

- tumeur ORL

- otalgie

- stomatite, pulpite

 

::Syndrome douloureux de l'articulation temporo-mandibulaire (sadam):

- arthrite

- tumeur temporo-mandibulaire

- fracture

- dysfonctionnement articulaire

- douleurs musculaires

- diagnostic différentiel entre douleur articulaire et musculaire

 

A l'anamnèse on recherchera:

1) la date d'apparition des douleurs

2) leurs modifications au cours du temps

3) leur déroulement, permanent ou en crise, avec ou sans acmé

4) leur siège

5) sont-elles avec ou sans prodrome

6) des facteurs déclenchants

 

Lors de l'examen on cherchera:

1) la tension artériel

2) la température

3) l'état de conscience(méningisme)

4) status neurologique (nuque raide)

5) ORL (sinusite)

6) palpation de l'artère temporale (horton)

 

Symptômes alarmants des céphalées:

1) apparition durant le 3ème age

2) post traumatique

3) paroxystique

4) méningisme et ou modification de la personnalité, crise d'épilepsie, vomissement (sauf migraine)

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Névralgie du trijumeau:

 

2 formes:

 

- essentielle

- symptomatique (post herpétique, sclérose en plaque, processus expansif de la base du crâne)

 

Clinique:

 

essentielle:

Douleur brutale, en éclair, trés intense, unilatérale

démarrage à un point précis de l'une des 3 branches du trijumeau

durée trés brèves (2 secondes à 2 minutes) suivi d'une rémission totale de quelques minutes à plusieures heures

existence de zone gachette

contraction réflexe des muscles de la face

 

symptomatique:

douleur à heures fixes mais sans caractère éléctrique de la névralgie essentielle

durée 2 à 3 heures sans accalmie

crescendo jusqu'à son acmé puis régression lente

pas de zone gachette

pas de rémission totale

 

Traitements:

 

essentielle: carbamazepine (tegretol), clonazepam (rivotril), thermocoagulation du ganglion de Gasser symptomatique: selon la maladie en cause

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Névralgie du nerf nasal, Syndrome de Charlin:

 

Etiologie:

Inconnue

 

 

Clinique:

 

Douleur unilatérale violente à l'angle interne de l'oeil, racine et aile du nez

Crise de quelque minutes à plusieurs heures

Hyperesthésie narinaire et nasale

douleur exquise à l'emergence du nerf nasal, à l'angle supérointerne de l'oeil

larmoiement, photophobie, oedème, rhinorrhée, obstruction nasale

 

Traitements:

 

?

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Névralgie du nerf spénopalatin, Syndrome de Sluder:

 

Retour

Etiologie:

Inconnue

 

 

Clinique:

 

Syndrome du ganglion palatin

Crise de 10 à 30 minutes. 3 à 4 fois par jour tous les 2 jours

Douleur unilatérale à la racine du nez sans facteur déclenchant

Irradiation à l'orbite, au palais, aux dents sup. à la mastoide

Rhinorrhée, larmoiement, rougeur de l'hémiface

 

Traitements:

 

?

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Algie vasculaire de la face ou céphalée en grappe ou Cluster headache:

 

 

Etiologie:

Inconnue

 

Clinique:

 

1/1000 cas

Unilatéralité stricte orbitaire , supraorbitaire, temporale

Durée de 15 à 180 minutes 1 à 8 fois par jour, plutôt la nuit

Injection conjonctive, larmoiement, rhinorée, rougeur de l'hémiface, myosis.

Crise par séries (en grappe)durant des semaines puis rémission pendant plusieurs mois ou année

Type brûlure insoutenable

Traitements

 

1) petits trucs (glace sur la tête, café, calme)

2) analgésiques mineurs. paracétamol 1000mg

3) antiinflamatoires non stéroidiens. ibuprofen 1200 mg (Brufen)

4) ergotamine 1-2 mg

5) sumatripan agoniste séléctif de la sérotonine effet vasoconstricteur sur les vaisseaux de la duremère.

6) antiémétique: métoclopramide 10-30mg

7) stimulation vagale non invasive, ou injection de toxine botulinique dans le ganglion sphénopalatin.

 

lien intéressant:

http://www.esculape.com/fmc/algievasculaireface.html

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Hémicrânie paroxystique chronique:

 

Retour

Etiologie:

Inconnue

 

 

Clinique:

 

L'hémicrânie paroxystique est une variante de l'algie vasculaire de la face mais à prédominance féminine, début à l'age adulte

Ressemble à l'algie vasculaire de la face

Crises plus brèves 5 à 20 minutes et plus fréquentes, 30 par jour

Pas de rémission

 

Traitements:

 

Indométhacine 150 mg /jour

lien interessant:

http://www.esculape.com/generale/hemicranie.html

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Céphalée cérébro-vasculaire:

 

Etiologie:

Symptôme initial précédant des syndromes neurologiques déficitaires

Insuffisance circulatoire cérébrale par accident ischémique

dissection de l'artére carotide interne cervicale avec céphalée cervicalgie unilatérale

 

 

 

Clinique:

 

Céphalée homolatérale à la lésion, constante non pulsatile

obnubilation passagère

perte de la vue unilatéralement

aphasie, confusion, vertige, coma

 

Traitements:

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Artérite de Horton:

 

Etiologie:

Périartérite inflammatoire subaiguë de l'artère temporale superficielle, due à la prolifération fibroblastique sous-endothéliale qui obstrue peu à peu la lumière artérielle

 

 

Clinique:

 

Jamais avant 60 ans, 4 femmes pour 1 homme, fond douloureux constant avec paroxysme intense, pulsatile à type de pression

uni ou bilatérale

maximum la nuit

localisée à l'artère temporale irradiation vers l'oreille, l'oeil, le maxillaire

fatigue, perte pondérale, asthénie

vitesse de sédimentation élevée

 

Traitements:

 

corticothérapie

inhibiteur du récepteur de l'interleukine 6 (tocilizumab)

 

lien intéressant:

http://www.esculape.com/fmc/horton.html

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Céphalées post traumatique:

 

 

Etiologie:

 

50-90% des victimes d'un traumatisme crânien

 

Clinique:

 

Précoce:

-Céphalée diffuse, trouble de l'équilibre, tête vide, lourde

 

Tardive:

-céphalée diffuse plus de 8 semaines après le traumatisme

-aggravation par l'effort

-syndrome post commotionnel : vertige, tête vide, trouble de la mémoire, concentration difficile

trouble du sommeil, bourdonnement oreille, lassitude, asthénie

 

Céphalée parfois pulsatile d'allure migraineuse

 

Traitements:

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Migraine:

 

Etiologie:

 

1) Congestion et dilatation des vaisseaux crâniens, (pulsabilité de l'artère temporale diminuée par l'ergotamine)

2) neurorégulation de la microcirculation corticale

3) théorie de Moskovitz: liaison entre Trijumeau et vaisseaux de la duremère dans les deux sens avec libération de substance P

 

Clinique:

 

1) au moins 5 crises répondant aux critères 2,3,4

2) crises de céphalées de 4-72 heures sans traitement

3) céphalée avec au moins 2 caractéristiques suivantes:

- unilatéralité- pulsabilité- caractére modéré à sévère- aggravation à l'effort de routine

4) nausée ou vomissement, photo ou phonophobie

 

Avec aura visuelle: phosphène, scotome scintillant, flou, déformation des objets, inversion de l'image

Avec aura sensitive: picotements, fourmillements, engourdissement d'une main, ou d'un coté du pourtour de la bouche

Aura avec trouble de language: difficulté à trouver les mots ou à les prononcer, impossibilté de lire, la céphalée est à gauche

Aura avec trouble moteur (très rare) : hémiplégie

 

Facteurs déclenchants:

hormone--migraine menstruelle 2 jours avant les règles et jusqu'au dernier jour

aliments: vin blanc, chocolat, alcool, matière grasse

odeurs: fumée, parfum

stress ou levée de stress

climatique

 

Traitements:

 

1) petits trucs (glace sur la tête, café, calme)

2) analgésique mineurs. paracétamol 1000mg

3) antiinflamatoires non stéroidiens. ibuprofen 1200 mg (Brufen)

4) ergotamine 1-2 mg

5) sumatripan agoniste séléctif de la sérotonine effet vasoconstricteur sur les vx de la duremère.

6) antiémétique: métoclopramide 10-30mg

7) toxine botulinique

8) anticorps anti CGRP(calcitonin gene-related peptide), ou antagoniste du récepteur CGRP

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Sinusite:

 

Etiologie:

 

infectieuse, allergique

 

Clinique:

 

les sinusites chroniques sont indolores

la douleur signe une poussée de sinusite aiguë ou le réchauffement d'une sinusite chronique

 

sinusite frontale:

douleurs vives, par crises, à horaires précis

siége à l'angle supéro-interne de l'orbite

accentuation par position déclive de la tête

obstruction nasale parfois mouchage purulent

diagnostic radiologique

 

sinusite maxillaire:

siége au maxillaire supérieur

irradiation vers le canthus externe de l'oeil

sensation de pesanteur dans la région sous-orbitaire

douleurs dentaires

diagnostic radiologique

 

sinusite ethmoidale: irradiation rétroorbitaire et nuque

 

Traitements:

 

Antibiotique, décongestif nasal

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Otalgie:

 

 

Etiologie et clinique:

 

diagnostic par otoscope:

méat acoustique externe rouge oedématié, suitant

furoncle

vésicules dans la conque et le conduit lors du zona otique tuméfaction en cas d'otite moyenne aigue

otorrhée sanglante en cas de cancer de l'oreille moyenne

otalgie réflexe par lésion buccale (carie dent de sagesse), amygdalienne ou du pharynx

 

douleurs spontanées unilatérales

prédominant à l'oreille

sourdes lancinantes

pulsatile si il ya infection

 

 

Traitements:

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Dysfonctionnement de l'articulation temporo- mandibulaire(ATM):

 

Schéma de la page:

- fonction normale

- 1) dislocation antérieure du disque avec réduction

- 2) dislocation antérieure du disque sans réduction

- 3) incompatibilité structurelle des surfaces articulaires: changement de forme, adhésion, subluxation, dislocation spontanée

- 4) inflammation du joint

- 5) diagnostic différentiel entre douleurs articulaires et musculaires

 

 

 

Fonctionnement normal:

Plusieurs problèmes peuvent survenir au niveau de l'atm:

 

1) Dislocation antérieure du disque avec réduction:

étiologie: élongation du ligament latéral du disque et de la lamina rétrodiscale avec hyperactivité du muscle ptérygoidien externe supérieur qui tire en avant le disque(bruxisme, microtrauma)

 

clinique: mouvement normaux limités seulement si il y a douleurs

click simple ou double

déviation en ouverture

 

traitement: le but est de diminuer la douleur

relaxation musculaire avec gouttière, la nuit au début

le patient doit être encouragé à diminuer les forces sur le disque: manger mou, petits mouvements lents

chaleur ou glace, amytriptyline 10mg /jour

 

 

2) Dislocation antérieure du disque sans réduction:

étiologie: Quand l'élasticité de la lamina supérieure rétrodiscale est perdue, la recapture du disque ne se fait plus, il reste en avant. Ce sont des micro ou macrotraumas qui en sont la cause principale

 

clinique: Le patient peut sentir une augmentation graduelle des cliks avant la dislocation, avec un changement évident du mouvement de la mandibule

ouverture limitée à 25-30 mm avec déflection

latéralité normale du côté atteint, anormale de l'autre côté

souvent il y a des contacts dentaires trop forts du côté atteint

hard end feel, on ne peut pas faire ouvrir la mandibule plus grand

le mordu sur un coton de l'autre côté fait mal car le condyle appuie sur le tissu rétrodiscal

 

traitement: Essai de recapture par technique manuelle, efficace si la dislocation est récente (moins d'une semaine):

a) anesthésie du muscle pterygoïdien externe supérieur

b) l'espace discal doit être augmenté, demander au patient de se relaxer, relaxation des masseters

c) mettre le condyle le plus en avant possible pour dégager la lamina postérieure, faire aller la mandibule du côté controlatéral(c'est là que le disque s'est déplacé) puis faire ouvrir, essayer plusieurs fois

e) si ça ne marche pas, aider la distraction du condyle avec le pouce en tirant la mandibule en bas et en avant pour gentiment recapturer le disque

f) si ça ne fonctionne pas, mettre une gouttière de relaxation musculaire afin de décharger le tissu rétrodiscal qui est douloureux

g) le traitement chirurgical ne se fera que si la qualité de vie est atteinte; on peut laisser un disque positionné en avant pendant 1-2 ans, du tissu fibreux se forme en arrière diminuant ainsi les douleurs

possibilités chirurgicales:

arthrocentèse: rinçage du disque (50% de réussite)

arthroscopie: permet de voir les adhésions

arthrotomie: ligature de la lamina postérieure qui est repositionnée en arrière

disquectomie: remplacer le disque par un implant

 

 

3) Incompatibilté structurelle des surfaces articulaires

 

a) Changement de forme du disque, du condyle, de la fosse

 

étiologie: traumatisme, bruxisme

clinique: mouvement de bouche dévié toujours au même moment, avec ou sans douleurs

traitement: lissage osseux, discoplastie.

 

 

b) Adhésion, le disque reste collé soit sur la fosse soit sur le condyle

 

étiologie: chirurgie, trauma avec bouche fermée, c'est le condyle qui reçoit le coup, ce qui peut l'altérer, hemarthrose

clinique: amplitude limitée,

si l'adhésion se fait entre le disque et le condyle: mouvement un peu fou de la mandibule en ouverture

si l'adhésion se fait entre le disque et la fosse: le mouvement est limité à 25-30mm, la rotation est possible mais pas le glissement antérieur, dislocation postérieure du disque

traitement: essai de mobiliser les adhésions à la main en forçant un peu avec le pouce, si ça ne fonctionne pas : chirurgie

 

 

c) Subluxation, hypermobilité

 

étiologie: mouvement antérieur soudain en fin d'ouverture, se voit chez les patients présantants une fosse avec une pente courte et raide antérieurement suivie d'un plateau à faible pente assez long, ce qui provoque une grande rotation du condyle puis d'un coup le condyle peut partir en avant

 

clinique: pas de click, mais un bruit mat, déviation en ouverture (pas de déflection), pas douloureux

 

traitement: éventuellement emminencectomie, restriction du mouvement volontairement ou avec un système de fil dans la mâchoire qui empêche d'ouvrir trop grand (pendant 2 mois)

 

 

d) Dislocation spontanée, open lock

étiologie: se voit chez les patients dont l'anatomie de la fosse permet une subluxation du disque, en fin d'ouverture le disque déjà très en avant est poussé encore plus antérieurement et dépasse le condyle, l'espace inter-discal diminue et le disque se coince en avant empêchant la fermeture de la mandibule

 

clinique: ouverture maximale de la bouche, douleur si le patient essaie de refermer la bouche

 

traitement:

1) demander au patient de bailler, ce qui inhibe les muscles élévateurs de la mandibule puis

2) manoeuvre de Nélaton

3) prévenir les ouvertures maximales avec des fils intrabuccaux

 

 

 

4) Inflammation du joint

 

Synovite et Capsulite:

étiologie: micro ou macro-trauma, infection

clinique: chaque mouvement qui tend le ligamant capsulaire fait mal, douleurs devant les oreilles, le pôle externe du condyle est douloureux à la palpation, soft end, l'oedème provoque une disocclusion ipsilatérale

traitement: protéger le joint en mangeant mou, petits mouvements lents, ains, thermothérapie, ultrasons, injection de corticostéroide dans le joint, gouttière.

 

 

Rétrodiscite:

étiologie: macro ou micro-traumaclinique, se voit lorsque le disque a une position trop antérieure (dislocation antérieure sans réduction)

clinique: mouvement limité à cause de la douleur, douleur périauriculaire, douleur en mordant fort, si oedème: disocclusion ipsilatérale, soft end

traitement: voir synovite et capsulite + si il y a malocclusion: le mordu aggrave les douleurs il faut relaxer les muscles avec une gouttière

 

 

 

 

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Diagnostique différentiel entre douleurs articulaires et musculaires

 

 

a) Histoire des symptômes

- articulaire: corrélé avec le trauma

- musculaire: fluctuant; cyclique

 

b) Restriction de l'ouverture mandibulaire:

- articulaire: 25-30mm avec hard end, mauvaise latéralité

- musculaire: 8-10mm avec soft end, latéralité OK

 

c) Interférence:

- articulaire: déviation à 25-30mm, la vitesse du mouvement peut changer la localisation de la déviation; déflection en ouverture et en latéralité

- musculaire: déflection en ouverture pas en latéralité

 

d) Malocclusion aiguë:

- articulaire:

1) disocclusion postérieure ipsilatérale: rétrodiscite avec oedeme

2) contact trop fort postérieur ipsilatéral: dislocation antérieur du disque

- musculaire:

3) disocclusion postérieure ipsilatérale et contact trop fort sur la canine controlatérale: muscle pterygoïdien inférieur en spasme

 

e) Douleurs:

- articulaire: si il y a des douleurs avec la mandibule en position d'intercuspidation maximale(IM)

- musculaire: si il n'y a pas de douleur avec la mandibule en IM

 

f) Examen fonctionnel (ouvrir grand, protrusion, mordre fort sur un coton d'un côté puis de l'autre):

 

- articulaire: des douleurs apparaissent en grande ouverture, en protrusion et en mordant fort en IM ou sur un coton placé de l'autre côté. Mais pas de douleur si on fait mordre sur un coton du même côté (le disque est déchargé)

 

- musculaire: un muscle dont la fonction n'est pas bonne fait mal en contraction et en étirement.

 

- le muscle ptérygoïdien interne: se contracte quand on mord en IM ou sur un coton, il est étiré lorsque on ouvre grand la bouche

 

- le muscle ptérygoïdien latéral inférieur: se contracte en protrusion contre résistance, s'étire en mordant fort en IM seulement (pas sur un coton)

 

 

 

- le muscle ptérygoïdien latéral supérieur: se contracte en mordant fort en IM ou sur un coton

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Douleurs musculaires :

 

Schéma:

fonction normale

|

un événement

|

protection co-contractive

|

fatigue et douleur musculaire  avec ou sans point gâchette

|

myosite ou myospasme

|

fibromyalgie

 

 

Exemple d'événement: une fracture dentaire, une surocclusion, une injection d'anesthésique dans un muscle, une ouverture trop grande trop longtemps, toute source de douleur constante profonde, un stress émotionel.  retour au schéma

 

 

Protection co-contractive (trismus):

activité musculaire augmentée sur les élévateurs en ouverture et sur les abaisseurs en fermeture.

 

étiologie: changement de perception périphérique: surocclusion , douleur profonde constante, stress

 

clinique: diminution de la vitesse et de l'amplitude du mouvement mandibulaire pas de douleur au repos, douleur pendant la fonction, fatigue musculaire

 

traitement: pas de traitement du muscle, mais enlever la source du mal, régime liquide, contre douleur, relaxation musculaire

tout doit rentrer dans l'ordre en quelques jours.  retour au schéma

 

 

 

Douleur musculaire locale non inflammatoire, myalgie non inflammatoire:

 

étiologie: si une protection co-contractive perdure, elle provoque une accumulation de toxines dans le muscle qui devient alors douloureux, cette douleur peut à son tour provoquer une protection co-contractive, un cercle vicieux s'installe.

trauma du muscle

injection dans le muscle

grippe

douleur profonde

 

clinique: comme la protection co-contractive mais avec une douleur à la palpation et manque de force musculaire.

 

traitement: comme la protection co-contractive,

une gouttière de relaxation musculaire pourra aider

stretching musculaire passif

massage doux du muscle

relaxation si stress en cause  retour au schéma

 

 

 

Myalgie myofasciale avec point gâchette:

les toxines rendent sensibles les terminaisons nerveuses dans le muscle, un changement du flux sanguin et du métabolisme s'installe provoquant une contracture de quelques unités motrices, une douleur apparaît, si quelques fibres nerveuses afférantes font synapse avec d'autres , des douleurs référées peuvent apparaître.

 

étiologie: comme la myalgie non inflammatoire mais avec perturbation du sommeil, mauvaise condition physique, hypovitaminose

 

clinique: comme la myalgie non inflammatoire mais en plus des douleurs au repos (ce sont des douleurs référées) et point gachette: bande musculaire ferme, tendue, douloureuse à la pression, latent ou actif (activé par le stress, infection etc).

le fait de toucher ce point gâchette provoque des douleurs à un autre endroit

exemple:

- point gachette sur occiput-douleur derrière les yeux

- sur le trapèze-douleur à l'angle mandibulaire, tempe et derrière l'oreille

- sur le sternocleidomastoïdien-douleur au front et à la tempe

- sur le muscle temporal-douleur au niveau des dents

 

traitement: comme la myalgie non inflammatoire, traiter le trouble du sommeil, le stress, éliminer les points gachettes: stretching, massage de la bande musculaire contractée, ultrasons, injection de lidocaïne (sans vasoconstricteur) dans le muscle et stretching, traitement de soutien: relaxant musculaire, vérification de la posture

retour au schéma

 

 

 

Myospasme (trismus aigu)

 

étiologie: fatigue et douleur musculaire, douleur profonde, point gâchette important

 

clinique: douleur au repos, et à la fonction, muscle tendu et délicat, point gâchette, dysfonctionnement du muscle: vitesse et amplitude diminuée et malpostion musculaire, exemple: si le ptérigoïdien latéral inférieur est contracté, il y a perte d'occlusion du même côté et contact trop fort sur la canine de l'autre côté

 

traitement: diminution du spasme en réduisant la douleur, par massage, par injection et

rallonger le muscle par stretching.

 

 

 

Myosite:

 

étiologie: myosite due à une infection bactérienne, douleur myofasciale

 

clinique: le patient se plaint de douleurs constantes depuis au moins 4 semaines, les douleurs augmentent à l'effort, à la palpation, le muscle est contracté, tendu, malocclusion dentaire si il s'agit du muscle pterygoïdien

 

traitement: restriction du mouvement, diète liquide, pas d'exercice, pas d'injection, gouttière, antiinflammtoire (600mg d'ibuprofène pendant 3 semaines), chaleur ou froid sur le muscle, quand la douleur diminue commencer le stretching, exercice d'ouverture buccale isométrique; resistance en ouverture et en fermeture.

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